Au delà des passionnés d’histoire de l’art, cet ouvrage s’adresse à toute personne qui s’intéresse à l’histoire globale et à tous les éléments qui la constituent (événements politiques, artistiques, scientifiques, littéraires….).
Résumé :
La réouverture du Centre Georges Pompidou le 1er janvier 2000 offre l’opportunité de se pencher sur les origines de l’institution. L’ouvrage analyse la dimension politique du projet fortement ancré dans le contexte de l’après-mai 68, montre que la place de cette institution-pilote est tributaire d’une histoire artistique et culturelle qui commence sans le premier quart du XX° siècle et dégage la réussite d’une architecture visant à accompagner l’évolution et la redéfinition de l’idée de l’idée de culture.
L’accueil du grand public, la définition des collections tant à la BPI qu’au musée, les nombreuses expérimentations muséographique au MNAM, musicale à l’IRCAM, bibliothéconomique à la BPI, la programmation qui lui donne son identité notamment à travers les grandes expositions inaugurales (Paris-New York, Paris-Berlin, Paris-Moscou) montrent toute la force d’une conception globale et cohérente de la culture. A travers l’étude du fonctionnement du Centre, le livre défend l’idée que Beaubourg, ayant comme mission l’information et la « communication sociale », a été une utopie sociale et culturelle en large partie incarnée.
Bernadette Dufrêne, chercheur au Centre d’études et de recherche sur les expositions et les musées (CEREM, enseigne les Sciences de l’information et de la communication à l’Université Pierre Mendès France (Grenoble). Elle est l’auteur d’une thèse sur les expositions inaugurales de Beaubourg.