François Huet, chef militaire du Vercors

Dans chaque vie, il est un « grand tournant » qui influence la suite de l’existence. Pour François Huet, ce fut le Vercors, maquis dont, sous le pseudonyme d’Hervieux, il allait devenir le ­commandant militaire en 1944.
Tout au long de sa vie, François Huet aura connu trois guerres, en aura mené deux, au cours desquelles il se distinguera par ses qualités d’officier, et les rapports qu’il entretient avec les hommes, de ses propres troupes jusqu’à celles de l’adversaire. Pendant la période complexe de la guerre d’Algérie, on mesure grâce à ses écrits la loyauté du soldat, les questionnements du chrétien mais aussi la lucidité de son analyse des rapports entre armée et pouvoir politique.
Sur la base des archives de la famille Huet, auxquelles il a eu très largement accès, François Broche replace l’officier dans son milieu et son époque, ce qui lui a permis de passer « de l’autre côté du miroir » et d’entendre, sous l’uniforme, « battre le cœur d’un homme », comme l’écrivait Henri Amouroux dans la préface à la première édition de cet ouvrage.
Alors qu’on croyait le sujet épuisé, des parutions récentes ont mis en lumière de nouvelles approches, en particulier sur le Vercors. Ce livre, enrichi des précisions de l’historien Julien Guillon, retrace l’histoire d’un homme du XXe siècle au cœur de celle de son pays.

Un cahier photo de 20 pages illustre la vie et la carrière de François Huet.