L’Académie Delphinale, fondée en 1772, autorisée par lettres patentes en mars 1789, a été reconnue d’utilité publique par décret du 15 février 1898. Elle a pour but d’encourager les arts, l’histoire, les lettres, les sciences et techniques, la conservation du patrimoine et toutes études intéressant les départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes qui constituent l’ancienne province du Dauphiné. Parmi les grandes personnalités qui ont marqué son histoire, on peut citer Jean-François Champollion, Hector Berlioz, Joseph Fourier ou, plus récemment, Louis Néel (prix Nobel de physique) ou l’artiste Arcabas. L’Académie Delphinale compte 60 membres titulaires, et a son siège au Musée dauphinois, à Grenoble. Elle est membre de la Conférence nationale des Académies (CNA). Son bulletin, édité sans interruption depuis 1846, met à la disposition du public l’ensemble des interventions faites durant les séances académiques. La valeur scientifique des textes publiés est assurée par un comité de lecture.
SOMMAIRE
• Éditorial – Gilles-Marie Moreau
COMMUNICATIONS • La main dans les arts visuels : symbole ou symptôme ? – François Moutet • Épidémies à Grenoble au XIXe siècle – Jean‑Louis Reymond • La très longue histoire de la recherche sur la peste et la fabuleuse découverte de Paul‑Louis Simond – Dominique Vidal • L’Office Départemental de Lutte contre le Cancer de l’Isère, dépistage organisé du cancer du sein, du colon‑rectum et du col de l’utérus – Michel Bolla • Histoire de l’Ordre des médecins de l’Isère (1941‑2015) – Olivier Roux • Contributions grenobloises au développement de l’enseignement professionnel. Première partie : 1984‑1992 – Daniel Bloch • Wilchaire de Vienne, un Protée primatial ? – P. Jean‑Philippe Goudot • La vocation historienne du bulletin paroissial de Saint‑Vérand de 1900 à 1970 – Michel Jolland • Un projet de réforme des statuts du chapitre de Grenoble dans son contexte ecclésiologique – François Hou • De Gaulle, Grenoble et le Vercors – François Boulet
DISCOURS DE RÉCEPTION • Une relique insigne méconnue de la Passion de notre Seigneur présente à Vienne. La Sainte Nappe sur laquelle le Christ aurait célébré l’Eucharistie le Jeudi Saint / Précédé de l’éloge de M. Aimé Bocquet – Dominique Le Tourneau • Réponse du président au discours de réception de Mgr Dominique Le Tourneau – Gilles‑Marie Moreau • Entre Dauphiné et Provence : un calendrier sculpté roman à l’église Notre‑Dame‑de‑Nazareth de Valréas / Précédé de l’éloge de M. Paul Dreyfus – Martine Jullian • Réponse du président au discours de réception de Mme Martine Jullian – Gilles‑Marie Moreau • Victor del Litto, une figure illustre dans l’histoire du stendhalisme / Précédé de l’éloge de M. Gérald Rannaud – Patrick Le Bihan • Réponse du président au discours de réception de M. Patrick Le Bihan – Gilles‑Marie Moreau • Jean‑Marcel Jeanneney, un universitaire grenoblois atypique / Précédé de l’éloge du professeur Yves Bouchet – Daniel Thoulouze • Réponse du président au discours de réception de M. Daniel Thoulouze – Gilles‑Marie Moreau • Les étudiants allemands à Grenoble (1896‑1914) / Précédé de l’éloge d’Arcabas – René Favier • Réponse du président au discours de réception du professeur René Favier – Gilles‑Marie Moreau • René Fortrat, brillant physicien grenoblois / Précédé de l’éloge de M. René Girard – Jean‑Louis Tholence • Réponse du président au discours de réception de M. Jean‑Louis Tholence – Gilles‑Marie Moreau • Deux figures en chimie dans l’agglomération grenobloise du XXe siècle : François‑Marie Raoult et Charles‑Albert Keller / Précédé de l’éloge de M. René de Swiniarski – Claude Béguin • Réponse du président au discours de réception de M. Claude Béguin – Gilles‑Marie Moreau • Géologues et géographes alpins : évolutions et révolutions récentes de leurs sciences / Précédé de l’éloge du professeur Jacques Debelmas – Jean‑Pierre Charre • Réponse du président au discours de réception de M. Jean‑Pierre Charre – Gilles‑Marie Moreau • Les Jeux olympiques de Grenoble Précédé de l’éloge de M. Jean Paquet – Olivier Cogne • Réponse du président au discours de réception de M. Olivier Cogne – Gilles‑Marie Moreau