Résumé : Cet ouvrage a pour objectif de montrer que l'industrialisation capitaliste, appelée « développement », ne peut assurer d’elle-même, c’est à dire hors de puissants mouvements sociaux, la cohabitation entre d’une part des besoins humains datés ( plein emploi, prévoyance sociale ) et d’autre part l’accumulation du capital. Marx pensait que le changement de propriété des moyens devrait permettre cette coïncidence.
Or, il semble bien en fait que l’industrialisation n’est adéquate qu’avec la propriété privée ou publique du système d’entreprises, mais jamais avec la propriété collective des moyens de production par les producteurs. En effet, l’industrialisation fondée sur le salariat dépouille les humains de la maîtrise de la relation biens utiles / production, et par conséquent de toute démocratie économique. Celle-ci n’a d’ailleurs jamais existé nulle part avec l’industrialisation.