Pour un renouvellement des relations entre Grenoble et ses territoires environnants
Dans la nuit du 31 décembre 2014 au 1er janvier 2015, la métropole grenobloise a été créée dans un silence assourdissant : ni déclaration politique fracassante, ni liesse populaire, ni inquiétudes citoyennes, ni grève des personnels. Ce qui n’était alors qu’une intercommunalité de taille modeste est devenu un territoire devant assurer, avec 1 400 agents, une trentaine de compétences « obligatoires » sur la totalité de ses 49 communes.
Simultanément, la création au 1er janvier 2016 de « Grandes Régions », et en particulier celle de la région Auvergne-Rhône-Alpes, questionne les capacités à être métropole dans les domaines éducatifs, judiciaires, de la défense ou de la santé. Pourtant, en matière de logement, d’emploi, d’enseignement supérieur et de recherche, de soutien à l’innovation, de cadre de vie et de solidarité territoriale, Grenoble – en plus d’être technopolitaine, scientifique et industrielle – a de sérieux atouts à développer. Mais ses faiblesses sont nombreuses.
La nouvelle métropole saura-t-elle surmonter ses difficultés et mettre à profit la variété de ses espaces urbains et ruraux, de plaines et de montagnes, pour imaginer et mettre en oeuvre un projet d’avenir ambitieux pour ses habitants ? Le statut de métropole : seulement un petit pas ou un grand pari ?
Des spécialistes, chefs d’entreprise, consultants, architectes, professionnels issus de milieux associatifs et des enseignants-chercheurs croisent leurs regards et interpellent les métropolitains : à eux de jouer !
Ont contribué à cet ouvrage : Pierre Arnaud, Jean-Philippe Delorme, Gérald Dulac, Gil Emprin, René Favier, Marie-Christine Fourny, Jean-Pierre Gillet, Sophie Gouin, Gérard Hanus, Nicolas Kada, Simon Labouret, Pierre-Antoine Landel, Rémi le Fur, Jean-François Lyon-Caen, Alain Némoz, Claire
Schlenker, Jean-Jacques Sotto, Roland Vidil.