Les médias, la presse écrite et l’audiovisuel accordent depuis longtemps une place particulière à la parole des « gens ordinaires », aux « vraies gens ». Mais qu’en est-il aujourd’hui de ces locuteurs et de la mise en scène de la parole publique dans le cadre des dispositifs numériques ?
N’assiste-t-on pas à un brouillage de certaines frontières entre « parole profane » et « parole experte » ? À quelles stratégies et à quels usages répond la mobilisation de ces paroles censées exprimer la vérité « d’en bas » et refléter une opinion enfin libérée de ses entraves ?