Derrière les machines et les algorithmes, le pouvoir de l’intelligence artificielle et l’influence grandissante des données, il y a des femmes et des hommes peu ou pas mis en avant. Les travailleurs des data ont comme disparu du spectre d’observation de ce grand bouleversement technologique. Ce numéro se propose donc de « repeupler » l’étude des algorithmes, en portant le regard sur les effets de croyances et sur les promesses portées par ces travailleurs de la donnée à travers des enquêtes empiriques approfondies.
Stéphane Olivesi est professeur en sciences de l’information et de la communication. Il enseigne dans le cadre de la Faculté de droit et de science politique de l’Université Versailles Saint-Quentin (Paris-Saclay) et développe ses travaux de recherche au sein du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines.
Coordonné par Anaïs Theviot et Éric Treille, ce dossier se place dans le champ d’une « sociologie des données » avec l’ambition de « “repeupler” l’étude des algorithmes, en portant le regard sur les effets de croyances et sur les promesses vendues par ces travailleurs de la donnée » (p. 7). Composé de quatre articles scientifiques et d’un entretien avec un expert, il apporte un éclairage pertinent sur les exploitations des big data dans différents champs : journalisme, service ressources humaines (RH) et technologie politique.
Liens socio 1 septembre 2019
Caractéristiques techniques
Editeur : PUG
Collection : Politiques de communication. La revue